- fusible
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• XIVe; bas lat. fusibilis, lat. fusilis1 ♦ Qui peut fondre, passer à l'état liquide sous l'effet de la chaleur.♢ Qui fond facilement, à une température peu élevée.2 ♦ N. m. (1897) Petit fil d'un alliage fusible qu'on interpose dans un circuit électrique et qui coupe celui-ci en fondant en cas de surintensité. ⇒ coupe-circuit, plomb. Les fusibles ont sauté.♢ Fig. Personne susceptible de perdre son poste (de « sauter ») pour en protéger une autre plus importante. « un Premier ministre est toujours un fusible » (Le Nouvel Observateur, 1988).⊗ CONTR. Infusible, réfractaire.Synonymes :- plomb (familier)fusibleadj. et n. m.d1./d adj. Qui peut être fondu, liquéfié.d2./d n. m. ELECTR élément qui a la propriété de fondre à une température relativement basse (env. 250 °C), et servant à protéger un circuit contre les intensités trop élevées.⇒FUSIBLE, adj. et subst. masc.I.— Adj. [En parlant d'un corps solide, le plus souvent d'un métal]A.— Susceptible de fondre sous l'action de la chaleur. L'or est pesant, l'or est fusible (COUSIN, Hist. philos. XVIIIe s., t. 2, 1829, p. 465) :• Ce minerai, très-riche en fer, enfermé dans sa gangue fusible, convenait parfaitement au mode de réduction que l'ingénieur comptait employer...VERNE, Île myst., 1874, p. 140.B.— En partic. Qui fond facilement, à température peu élevée. Le plomb est très fusible (Ac. 1835-1932).II.— Subst. masc. ,,Fil d'alliage d'étain et de plomb, coupant un circuit électrique en fondant lorsque l'intensité du courant prend une valeur dangereuse`` (DEW Électr. 1973). Le fusible saute. Synon. coupe-circuit, plomb(s) (fam.). Le galvanomètre indique qu'il ne passe pas de courant. Le fusible est brûlé (LECLERC, Télégr., téléph., 1924, p. 129).Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. Les éd. de 1694 et 1718 écrivent fusile. Étymol. et Hist. 1. Ca 1380 adj. « qui peut être fondu » (EVRART DE CONTY, Problèmes d'Aristote, BN 210, f° 296e ds GDF. Compl.); 2. 1904 subst. électr. (HOYER et KREUTER, Dict. technol. fr.-all.-angl., 347 ds QUEM. DDL t. 15). Dér. sav. du lat. fusum, supin de fundere (fondre); suff. -ible (-able). Lat. médiév. fusibilis (ca 1250 ds LATHAM). Sens 2 p. ell. de plomb ou de fil (cf. 1905 HATON DE LA GOUPILLÈRE, Exploitation mines, p. 630 : fil fusible). Fréq. abs. littér. :20.fusible [fyzibl] adj. et n. m.ÉTYM. V. 1265; bas lat. fusibilis, du lat. fusilis, source de l'anc. forme fusile.❖1 Adj. Qui peut fondre, passer à l'état liquide sous l'effet de la chaleur. || L'étain est très fusible (→ aussi Bain, cit.).1 Nous savons par expérience que les matières les plus simples sont les plus difficiles à vitrifier et qu'au contraire celles qui sont composées sont assez fusibles.Buffon, Hist. nat. des minéraux, Œ., t. X.2 Ce minerai, très riche en fer, enfermé dans sa gangue fusible, convenait parfaitement au mode de réduction que l'ingénieur comptait employer (…)J. Verne, l'Île mystérieuse, 1874, t. I, p. 200.♦ Qui fond facilement, à une température peu élevée. || On utilise le plomb, le métal fusible, dans les coupe-circuit.2 N. m. (1904). Petit fil d'un alliage très fusible (généralement de plomb) qu'on interpose dans un circuit et qui coupe celui-ci en fondant lorsque l'intensité du courant devient anormalement grande. ⇒ Coupe-circuit, plomb (B., 8.). || Les fusibles sont un dispositif de sécurité évitant que certaines parties du circuit soient portées au rouge et mettent le feu à l'installation. || Court-circuit qui fait fondre, sauter les fusibles. || Remettre un fusible.❖CONTR. Infusible.DÉR. Fusibilité.COMP. Surfusible.
Encyclopédie Universelle. 2012.